Le départ brutal
La vie, parfois, nous confronte à des situations douloureuses. Un jour, elle peut être pleine de promesses, et le lendemain, elle peut tout s’effondrer d’un coup. C’est ce qui m’est arrivé ce jour-là. Tout semblait aller bien, mais il suffisait d’un simple regard pour que tout bascule. Une dispute inattendue, des mots lancés à la légère, des gestes qui blessent, et soudain, le vide s’installe. C’était le départ, brutal et imprévu, celui qui m’a laissé figé, incapable de comprendre ce qui venait de se passer.
Le vide profond
Après ce moment, une sorte de vide s’est immiscé dans mon quotidien. Les jours semblaient s’étirer sans fin, sans couleur ni saveur. Les nuits, quant à elles, étaient devenues une épreuve silencieuse. Chaque endroit que j’avais fréquenté avec toi me rappelait des souvenirs, des moments que je préférais oublier, mais qui revenaient me hanter. Chaque coin de rue, chaque chanson, chaque rire partagé… tout devenait un rappel constant de ce que j’avais perdu. Le silence était devenu mon pire ennemi, un trou béant qui semblait engloutir toute ma vie.
Les moments partagés
Au début, je me perdais dans les souvenirs. Chaque regard que j’avais croisé, chaque sourire échangé, me revenait en mémoire. Nous étions deux âmes qui se complétaient, unies par des milliers de petits gestes du quotidien. J’avais aimé ces moments, la douceur de tes mains, le son de ta voix, le goût de tes baisers. Mais aujourd’hui, tout cela n’était plus qu’un lointain souvenir, effacé, réduit à néant. Et dans ces souvenirs se cachaient des regrets, des “si seulement”, des “à quoi bon” qui, peu à peu, me rongeaient de l’intérieur.
La douleur de l’oubli
Le pire dans cette situation, c’était cette impression qu’on me forçait à oublier. On m’expliquait que le temps guérirait tout, que la vie continuerait. Mais comment oublier une personne qui a laissé une empreinte si profonde ? Oublier, c’était comme devoir tuer une partie de soi, celle qui avait été proche de toi. Oublier, c’était m’interdire de rêver à un futur où tu aurais encore ta place. Ce mot, “oublié”, devenait une tâche impossible, une mission impossible. Car, au fond, j’avais l’impression que l’amour ne se fait pas si facilement effacer.
L’ombre de l’oubli
Aujourd’hui, même si je tente de tourner la page, quelque chose en moi reste accroché à ce passé. L’oubli n’est pas une tâche simple à accomplir. Il flotte toujours comme une ombre, au-dessus de mon cœur, m’empêchant de me détacher complètement. Chaque fois que je pense à toi, une mélancolie m’envahit, une tristesse qui ne fait que grandir. Mais petit à petit, je comprends que c’est la vie, que les blessures s’atténuent, même si elles ne disparaissent jamais complètement. Apprendre à vivre avec cette douleur, c’est accepter que l’amour ne se mesure pas toujours par la mémoire. C’est aussi accepter que l’on peut avancer, sans jamais vraiment oublier. oublie moi